Zoom sur le PNNS 4

Je vous en ai parlé à plusieurs reprises dans divers articles mais nous reprenons ensemble les différents objectifs de ce dernier. 

Le PNNS quésaco ? 

Le PNNS est le Plan National Nutrition Santé, c’est le programme mis en place depuis 2001 par Santé Publique France en collaboration avec le gouvernement grâce au ministère des Solidarités et de la santé. 

Nous en sommes aujourd’hui au PNNS 4, il est en place depuis 2019 et sera révisé dans un an en 2023 (il est revu tous les 4 ans pour être à jour et en accord avec les consommations nationales). 

Ce programme reprend l’ensemble des recommandations à viser national en termes de nutrition, d’activité physique et de sédentarité tout en mettant en lumière les comportements à favoriser, à réduire et ceux à augmenter. 

A savoir qu’il existe une déclinaison pour les populations habitants dans les DOM-TOM. Les habitudes et disponibilités alimentaires n’étant pas les mêmes, les objectifs sont ainsi légèrement adaptés à leurs besoins et consommations. 

Les recommandations sont classées sous trois familles : augmenter, aller vers et réduire, reprenons chacun d’entre eux et voyons ce qu’ils signifient. 

Augmenter : 

  • Les fruits et légumes : Est-ce que cette notion vous surprend ? Je ne pense pas, néanmoins le but étant d’atteindre au moins les 5 portions de fruits et légumes par jour au moins. Pour rappel, une portion correspondant à un grammage d’environ 80 à 100g. Je vous remets le lien ici d’un article sur le sujet Consommation des fruits et légumes – Diet’Ethique.Online (diet-ethique.online) 
  • L’activité physique : les recommandations de l’OMS reprise par le PNNS sont de pratiquer quotidiennement au moins 30 mins d’activité physique (ou 6000 pas par jour). Pour rappel, activité physique ne signifie pas obligatoirement activité sportive, le sport faisant partie des activités physiques. 
  • Les légumineuses : nous cherchons à augmenter la végétalisation de l’alimentation de l’ensemble de la population en favorisant la consommation de légumineuse au minimum deux fois par semaine. 

Réduire : 

  • Le sel et les produits salés : pour la limitation des risques de maladies cardio-vasculaires et d’hypertension artérielle. La tendance française est de trop saler l’ensemble de ses préparations et de se tourner très souvent vers des produits industriels. 
  • La viande : toujours dans cette optique de végétalisation et de limitation des risques de maladies cardiovasculaires. En terme de consommation de viande, il est préférable de favoriser les viandes blanches aux viandes rouges. 
  • La charcuterie : en accord avec la consommation de viande et de produits salé. 
  • L’alcool : pour rappel les recommandations sont de maximum 2 verres par jour dose bar avec des jours de carences dans la semaine. Et le mois de janvier n’étant pas encore achevé, on continue le challenge Dry January. 
  • La sédentarité : en accord avec l’augmentation de l’activité physique la sédentarité est à limité. Avec l’apparition flamboyante du télé-travail la sédentarité a augmenté ces dernières années, pensez donc à faire des pauses et vous aérer l’esprit régulièrement. Se mouvoir régulièrement vous permettra également de limiter les risques de blessures et de vieillissement. 
  • Les boissons sucrés et produits trop sucrés et ultras-transformés : pour rappel, la seule boisson indispensable est et restera l’eau. Limitons les aliments trop gras, trop sucrés, trop salés, nous ne le dirons jamais assez. 

Aller vers :  

  • Les produits laitiers : “les produits laitiers sont nos amis pour la vie” vous la connaissez bien celle-ci aussi ! Et oui en effet, tournez-vous vers le lait, les yaourts, le fromage, les faisselles, les petits suisses… A consommer deux à trois fois par jour, les produits à base de jus végétaux (amande, coco, noisette, avoine…) ne sont pas des produits laitiers. 
  • Les féculents complets : nous cherchons à limiter les produits raffinés au maximum et se tourner vers les produits complets ou semi-complet pour une transition plus douce et familiale. 
  • Le poisson : les poissons sont à favoriser par rapport à la viande. La consommation de poisson est à introduire 2 fois par semaine dans l’idéal, et avec un penchant pour les poissons gras. 
  • Les huiles de colza, d’olive et de noix : la variation des huiles d’assaisonnement permet d’avoir un apport suffisant en oméga 3 et 6 tout en protégeant au maximum des maladies cardio-vasculaires. 

Petit récap : 

Le PNNS est un programme de sensibilisation pour la population permettant d’exposer l’ensemble des comportements à favoriser et à limiter en termes d’alimentation et d’activité physique.  

L’augmentation va vers la consommation de fruits et légumes, l’activité physique et les légumineuses. La réduction de la consommation de sel, de viande, d’alcool, de charcuterie, de produits ultra-transformés et de la sédentarité.