Nous en avons aujourd’hui conscience, les traitements anticancéreux entrainent de nombreux effets indésirables mais que faire, comment améliorer sa qualité de vie.
Les effets secondaires des traitements
Tous les traitements anticancéreux induisent des effets indésirables, ils peuvent avoir un impact sur la peau, le système digestif, la mémoire… Nous allons voir ensemble quelques effets qui reviennent régulièrement et comment les contrer.
Les nausées et vomissements
Les nausées sont fréquentes et vont avoir tendance à augmenter l’appréhension des repas. En cas de nausées et/ou vomissements la première des choses est d’essayer d’identifier les odeurs qui augmentent ces nausées et de les éviter (poissons, fromages, certains parfums, épices, fritures, choux…) et de se tourner vers des cuissons réduisant les odeurs : le micro-onde, au four en papillote…
Tournez-vous vers des aliments froids ou frais (laitages, fruits, compotes, glaces…) et agrémentez vos assiettes de gingembre, l’allier des nausées.
L’hydratation est essentielle mais tournez-vous vers des eaux gazeuses à consommer tout au long de la journée et en petite quantités.
Enfin, fractionnez vos repas pour limiter les nausées liées à une consommation importante d’aliments, et privilégiez les textures lisses.
Les aphtes et mucites
En cas d’altération de la bouche, la température de votre alimentation peut vous aider, tournez-vous vers des repas à température ambiante pour soulager les muqueuses (ni trop froid ni trop chaud) tout en privilégiant des aliments “onctueux” : plats en sauces, ajout de liants (beurre, crèmes, yaourts… pour favoriser la déglutition. En cas de grosses difficultés la mise en place d’une alimentation à texture modifiée peut être effectuée.
On va chercher à limiter les aliments pouvant irriter les zones fragilisées : pain baguette, citron, piment, vinaigre…
Les diarrhées
Les diarrhées sont souvent présentes dans de nombreuses pathologies et les conseils généraux sont les mêmes qu’en cas de gastro.
Les diarrhées sont fréquentes dans les traitements tel que la chimiothérapie et radiothérapie.
La priorité est à l’hydratation ; les diarrhées (particulièrement chez les enfants) entrainent une déshydratation importante. Il faut donc compenser les pertes au maximum et pour ce faire miser sur votre litre et demi au minimum d’eau de boisson en complétant avec bouillons, tisanes, thé…
On va limiter les apports en fibres et donc par conséquent limiter les fruits et légumes (sauf carottes, bananes, pommes, coings…) et privilégier les céréales raffinées comme le riz, les pates…
Enfin on va chercher à éviter les aliments irritants : les épices fortes (piment, poivres…), les condiments (ail, oignons, moutarde, cornichons…)
La constipation
Après les périodes de diarrhées suivent souvent la constipation qui ne sont pas tant influées par les chimiothérapies mais plus par les médicaments adjuvants tels que les antalgiques.
Là aussi on se retrouve avec des conseils bateaux communs à toutes périodes de constipation. On cherche à se tourner vers des aliments aux propriétés laxatives comme les pruneaux et fruits secs de manière globale. La consommation de fibres est essentielle pour la régulation du transit intestinale, tournez-vous vers des fruits et légumes associés au maximum avec des céréales complètes.
L’hydratation est très importante, on essaie de boire au moins un litre et demi par jour et au maximum d’eaux riches en magnésium comme l’Hépar (si vous avez du mal à la boire n’hésitez pas à la couper avec votre eau classique). Vous pouvez également augmenter vos apports hydriques en consommant tisane, potages et jus de fruits (pruneaux, pommes, raisins).
L’activité physique est là encore très importante, la marche semble être la meilleure option.
Petit récap :
Les traitements anticancéreux induisent de nombreux effets secondaires pouvant affecter l’alimentation.
Des petites astuces et conseils peuvent être mis en place pour améliorer les moments des repas. Ce sont des astuces générales qui peuvent être adaptées à chacun et personnalisées selon vos habitudes de vie.